Comment trouver Sarkozy sur Google !!


Cherchez "trou du c.." sur Google et observez les résultats... Surprise ! La page Facebook du président de la République, Nicolas Sarkozy, apparaît en tête. Le moteur de recherche est régulièrement le terrain de jeu de "farceurs" de plus ou moins bon goût, qui détournent l'algorithme pour en fausser les résultats. Techniquement, la démarche est très simple : l'algorithme de Google s'appuie essentiellement sur le critère de pertinence, lié à la quantité de liens du même type. Il suffit donc que plusieurs sites Internet associent des mots ("trou du c..", en l'occurrence) avec un lien pointant vers une même page (ici, celle de Nicolas Sarkozy) pour que la recherche portant sur ces mots soit dénaturée et entraîne l'internaute sur le site visé.
Un jeu d'enfant ? Pas tout à fait : il est malgré tout difficile de réunir suffisamment de webmestres pour influencer significativement les résultats de Google. D'autant plus que, si l'action est de trop grande ampleur, le géant du Web la détecte et la bloque automatiquement. Pour des raisons évidentes, Google refuse de communiquer le seuil à partir duquel la manipulation sera détectée. Et si le moteur de recherche essaie d'éviter ce type de mésaventure, il refuse toute intervention manuelle une fois que le mal est fait : Google doit rester neutre et impartial, pas question de modifier les résultats d'une recherche. L'algorithme fait la loi, en quelque sorte. "Nous n'excusons pas cette pratique, ni aucune autre pratique visant à altérer l'intégrité de nos résultats de recherche, mais nous ne sommes pas plus enthousiasmés par l'idée de modifier manuellement nos résultats pour empêcher de telles informations d'apparaître", explique Google.
Nicolas Sarkozy avait déjà été victime d'actions similaires en 2005 et en 2009, son nom ayant notamment été mis en relation avec "Iznogood", au point de créer une véritable mode du "Sarko-bombing". Il n'est toutefois pas le seul à subir les foudres des cyberplaisantins. Outre son fils Jean Sarkozy (un temps associé à l'expression "fils à papa"), l'ancien président américain George W. Bush avait été associé durant plusieurs mois à l'expression "miserable fail" (misérable échec), en référence à la situation de ses troupes en Irak. Le réalisateur Michael Moore, initiateur de ce "Bush-bombing", avait subi un retour de flamme, le camp Républicain l'ayant, lui aussi, associé aux mêmes termes. Internet ressemble parfois à une cour de récréation...

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